
Connaissez-vous la différence entre un boucher et un chirurgien ? Ou bien évidement, et même si tous les deux découpent de la viande, il va de soi que les enjeux ne sont pas les mêmes.
Même question pour l’EPM et la BI ? Non, … alors cet article est fait pour vous.
La BI est née avec la naissance des bases de données et les limitations que les informaticiens avaient à utiliser ces volumes de donnée et à les rendre intelligibles. En effet les base de données relationnelles permettaient de stocker des volumes de données de plus en plus grands, mais celle-ci étaient complexes à analyser et à restituer (principalement à cause des limites techniques des infrastructures – CPU, RAM et I/O). La BI a commencé à créer des boites à outils (pour les interfaces, traitements statistiques, …) puis a remodelé le mode stockage des informations pour les rendre plus facilement et plus rapidement accessibles. A une problématique technique, les informaticiens ont répondu à une solution technique: la BI et la technologie OLAP.
Puis d’autres problématiques sont apparues: compréhension de certaines règles métiers, interdépendance avec l’IT rendant certains processus inertes, manque de partage et d’adoption des pratiques par d’autres départements au sein de l’entreprise, traitement qualitatif de la donnée. En effet, la finance, qui doit, par définition, « gérer les risques de l’entreprise », a été rapidement intéressée par ses nouveaux outils développés par la BI. Plus l’on a d’information sur une activité, moins l’incertitude est grande, plus le risque décroit. Cependant la BI a eu des difficultés à sortir de la technicité informatique, pour d’adapter aux besoins de la finance. A un langage technique, maintenue par de informaticiens qui ne faisaient que restituer une information en bout de chaine, s’est substitué des process et application pour les financiers, donnant l’accès à une boite à outil financière et permettant une meilleure collaboration des parties prenantes (principal levier de diminution du risque opérationnel): l’EPM voyait le jour.
Pour revenir à l’image initiale, la largeur de la lame ne permettant pas un travail net et efficace ceci a amené une diversification des outils de coupe, et quelques techniques, pour passer d’un travail de gros, vers un travail plus précis et moins risqué.
Selon Wikipedia, l’informatique décisionnelle (en anglais business intelligence BI) est l’informatique à l’usage des décideurs. Elle désigne les moyens, les outils et les méthodes qui permettent de collecter, consolider, modéliser et restituer les données, matérielles ou immatérielles, d’une entreprise en vue d’offrir une aide à la décision et de permettre à un décideur d’avoir une vue d’ensemble de l’activité traitée.
Deux points sur la définition:
Maintenant l’EPM selon Gartner: l’EPM le processus de suivi des performances dans l’ensemble de l’entreprise dans le but d’améliorer les performances de l’entreprise.
Les termes outils et informatiques ont disparu. L’on parle désormais de processus. Ces processus reposent effectivement sur les technologies BI, mais qui ont été remaniées pour la fonction finance. Par ailleurs, la qualité est induite par la volonté de suivi et d’amélioration. La finalité n’est plus l’exploitation des données de l’entreprise pour la prise de décision, mais l’amélioration des performances.
La différence sur le métier se dessine progressivement, ils sont tous deux habillés en blanc, un couteau à la main, mais l’intention n’est pas la même.
La BI, comme vu précédemment, vise a exploiter les données de l’entreprise. La rapidité et la quantité d’information, prime sur les interactions, et les informations qualitatives.
L’EPM repose sur trois piliers: l’automatisation, la collaboration et l’auditabilité. L’automatisation étant l’apanage des machines, la BI est un très bon support (technique) à ce processus. Les enjeux d’auditabilité ne sont pas forcément intégrée, surtout quand il s’agit de rendre des informations liées aux processus humains ou machine, intelligibles. Enfin l’aspect collaboration n’existe pas. Les responsabilité BI ne sont pas partagés à l’extérieur des départements IT, et les utilisateurs ont un rôle passif de consommateur de la donnée.
La BI utilise des datamart pour ensuite restituer via les technologie OLAP (cubes). Les cubes permettent de prédigéré une information pour la restituer plus rapidement. Ainsi les agrégations sont natives sur l’ensemble des axes, en opposition aux bases de données relationnelles qui font appel a des systèmes d’indexations complexes et couteux, pour grouper et restituer chaque sous total.
La BI, sauce OLAP, est donc un très bon outil pour l’EPM sauf que (liste non exhaustive):
Sur ces trois objections, des systèmes hybrides équipent de plus en plus les outils EPM, renforçant la différence entre ces deux vecteurs de la décision. Le lien entre technologique n’est plus naturel, les lasers remplacent les scalpels, pour les opérations de précision.
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